Le site d'Hervé Favre dans la mini-transat 2001

 

 

 

Lundi 1er octobre


A Lanzarote, le temps est merveilleux. Il fait grand beau et une belle brise souffle afin qu'on ne souffre pas trop de la chaleur. Ce n'est pas le cas pour les skippers de la Transat 6.50 qui souffrent d'une absence de vent.

L'arrivée de la Transat 6.50 ne sera donc pas pour mardi, mais vraissemblablement mercredi. Les conditions antiycicloniques font que les Minis sont au ralentis. Dure épreuve pour les nerfs, alors qu'ils sont si près de l'arrivée.

Hervé est toujours en 5ème position. S'il reste attentif et chanceux, il devrait vraissemblablement garder sa place. Mais rien n'est joué à la voile. C'est un sport difficile, où il faut être doué, endurant, attentif. Un homme (ou une femme) contre les éléments.

Roberto Varinelli était le skipper du proto n°173. C'estla deuxième fois qu'il participait à la Mini-Transat. Il avait dit avant le départ : "Traverser l’océan sur un mini est quelque chose de très similaire à un rêve qui est au fond de toi d’une façon ineffaçable et dont tu n’attends que le moment de le vivre ».  

Ayant observé la route incohérente de Roberto Varinelli, le président de la course a déclenché samedi matin une procédure de surveillance du concurrent italien. Cette procédure s’est rapidement transformée en procédure de secours, orchestrée par les moyens de sécurité maritimes portugais (MRCC).
Un premier survol en avion, dans l’après-midi de dimanche, laissait planer une forte présomption sur l’absence du skipper à bord du Proto 6.50, présomption confirmée quelques heures plus tard, à 20h 30 par un survol hélicoptère qui hélitreuillait une personne sur « Metallurgica Calvi ». La confirmation est alors tombée : Roberto Varinelli n’était plus à bord.

Hervé lors de son 1er lancement de spi après le passage de la bouée à La Rochelle photo: Barthélémy Martin