A
Lanzarote, le temps est merveilleux. Il fait grand beau et
une belle brise souffle afin qu'on ne souffre pas trop de
la chaleur. Ce n'est pas le cas pour les skippers de la Transat
6.50 qui souffrent d'une absence de vent.
L'arrivée
de la Transat 6.50 ne sera donc pas pour mardi, mais vraissemblablement
mercredi. Les conditions antiycicloniques font que les Minis
sont au ralentis. Dure épreuve pour les nerfs, alors
qu'ils sont si près de l'arrivée.
Hervé
est toujours en 5ème position. S'il reste attentif
et chanceux, il devrait vraissemblablement garder sa place.
Mais rien n'est joué à la voile. C'est un sport
difficile, où il faut être doué, endurant,
attentif. Un homme (ou une femme) contre les éléments.
Roberto
Varinelli était le skipper du proto n°173. C'estla
deuxième fois qu'il participait à la Mini-Transat.
Il avait dit avant le départ : "Traverser locéan
sur un mini est quelque chose de très similaire à
un rêve qui est au fond de toi dune façon
ineffaçable et dont tu nattends que le moment
de le vivre ».
Ayant observé la route incohérente de Roberto
Varinelli, le président de la course a déclenché
samedi matin une procédure de surveillance du concurrent
italien. Cette procédure sest rapidement transformée
en procédure de secours, orchestrée par les
moyens de sécurité maritimes portugais (MRCC).
Un premier survol en avion, dans laprès-midi
de dimanche, laissait planer une forte présomption
sur labsence du skipper à bord du Proto 6.50,
présomption confirmée quelques heures plus tard,
à 20h 30 par un survol hélicoptère qui
hélitreuillait une personne sur « Metallurgica
Calvi ». La confirmation est alors tombée : Roberto
Varinelli nétait plus à bord.
Hervé lors de son 1er lancement de spi après
le passage de la bouée à La Rochelle photo:
Barthélémy Martin