La Mini-Transat

Crée par le Britanique Bob Salmon qui rêvait de participer à une course en solitaire à la voile traversant l’Atlantique d’Est en Ouest, la 1ère édition de la Mini a eu lieu en 1977.

A l’époque, la seule compétition de ce type s’appelait l’Ostar, plus connue sous l’appellation Transat Anglaise (gagnée 2 fois par Eric Tabarly) et des bateaux de plus en plus chers et grands s’alignaient au départ de cette course.
Ainsi, en réponse à l’escalade financière des transats, Bob Salmon créa la Mini-Transat, ouverte uniquement à des petits voiliers qui ne devaient pas faire plus de 6,50 m de long. 23 bateaux prirent le départ de cette 1ère édition à Penzance (sud-ouest de l’Angleterre) pour rallier Santa Cruz de Tenerife aux Canaries, puis Antigua (Antilles).

En 1984, l’organisation de la Mini-Transat est reprise par les Français et part de Bretagne.
Habituellement, la Mini-Transat s’effectue en deux étapes avec une escale soit aux Canaries, soit à Madère. La deuxième étape conduisait généralement la flotte aux Antilles. Cette année, les organisateurs innovent et ce sera la première fois que la Mini traversera l’Equateur pour finir au Brésil. De grands moments à venir avec le passage du Pot au Noir, zone de convergence de 2 systèmes météos différents (zones sans vent).

Qualification :

Pour participer aux dernières Mini-Transat, les compétiteurs devaient se qualifier en parcourant 500 miles en solitaire et terminer une régate du calendrier de la Classe Mini. En 1999, seuls 70 des 135 skippers pré-inscrits furent admis à courir. Cette année, pour des motifs de sécurité, le nombre d’inscription a été limité à 55 et les critères de qualification ont été extrêmement renforcés : les skippers devront effectuer 1000 miles en course reconnues par la Classe Mini et 1000 miles en solitaire sur un parcours imposé par la Classe.

Fameux skipper :

Cette course a la particularité de rassembler tant des professionnels de la course qui comptabilisent déjà des milliers de milles que de purs amateurs qui n’ont encore jamais traversé l’océan atlantique. Elle a permis de révéler des coureurs prestigieux tels que Laurent Bourgon, Loïck Peyron, Isabelle Autissier, Yves Parlier, Ellen Mac Arthur, Thomas Coville ou Catherine Chabaud.